Géocaching en Islande : une chasse au trésor inoubliable !
On est vendredi et demain matin à 7:00, Sveinn un photographe islandais à ses heures perdues m’a proposé de faire un Road trip de deux jours dans le sud de l’Islande.
Aujourd’hui, j’ai bien envie de refaire un tour à Reykjavík et à ses alentours. Comment découvrir des lieux géniaux sans être forcément touristiques? Réponse: faire du Géocaching.
Cela fait plusieurs années maintenant que j’en fais dès que j’en ai l’occasion.
Si vous ne connaissez pas encore ce qu’est le Géocaching, vous allez être un peu perdu. Mais ne vous inquiétez pas, tout est expliqué sur cette activité gratuite de chasse au trésor dans cet article.
Pour vous faire une idée, voici à quoi peut ressembler un “trésor” (appelé géocache):
Ceci est le troisième billet sur mon aventure en Islande. Vous pouvez retrouver la première partie en cliquant ici.
Journée Géocaching
J’enregistre donc toutes les géocaches des environs sur mon téléphone et je pars immédiatement à la recherche de celle qui est la plus proche.
Il pleut des cordes et le vent glacé fouette la partie exposée de mon visage mais je parviens quand même rapidement à trouver cette première cache.
Je continue de longer le bord de l’eau et trouve trois autres caches. Celle contenant le livre argenté est la première boîte de Géocachig à avoir été déposé en Islande.
Je continue ma petite chasse au trésor en m’écartant un peu de l’océan pour trouver deux caches.
J’arrive ensuite au port où des bateaux touristiques partent quotidiennement en mer pour observer les baleines.
La géocache se trouve juste à l’entrée d’un restaurant et, en m’approchant, je vois bien que je ne passe pas inaperçu… J’essaye de me faire le plus discret possible et j’arrive finalement à la dénicher sans que les moldus s’en aperçoivent. J’appelle “moldus” les personnes qui ne connaissent pas le Géocaching. Et oui! Il y a encore quelques minutes, vous aussi, vous étiez un moldu.
Je me dirige ensuite vers le centre ville où je trouve quelques autres boites.
Je finis ma matinée de Géocaching avec la plus grosse géocache d’Islande (du monde?) en plein centre ville de Reykjavik. Juste à côté, il y a un magnifique street art réalisé par un ami de l’homme qui a déposé cette cache.
Certaines de ces boites m’ont permis de découvrir des endroits vraiment surprenants comme cette maison d’artiste entourée de créations toutes plus loufoques les unes que les autres.
En allant m’acheter à manger je suis tombé sur deux Street art que je trouve magnifique.
L’après midi, je me suis retrouvé dans un parc abandonné unique en son genre. Je n’ai pas vraiment compris le thème du parc. Bateau pirate, pyramide, fort… Il y a vraiment de tout.
Pas très loin du parc, je suis impressionné de voir deux personnes faire du Kitesurf par le temps qui fait. On ne le voit pas très bien sur la photo mais il y a bien des kitesurfers à gauche du chemin de terre au milieu de l’eau.
Je finis la journée en passant devant la Hallgrímskirkja qui est la cathédrale de Reykjavík. Avec son style atypique, on se sent vraiment minuscule face à elle.
J’ai parcouru entre 30 et 35km durant cette journée et mes pieds l’ont ressentie. A la fin, je parcours environ 5 kilomètres à demi-cloche pied tellement mes ampoules me font mal. Une fois arrivé à l’auberge je me rend compte qu’elles sont énormes mais je n’ai absolument aucun objet pointu pour les percer… Après une dizaine de minutes à tenter de les percer sans succès, je décide de briser l’anneau de mon porte-clés. Le bout de métal vient à bout de mes ampoules mais impossibilité de marcher sur mon pied droit tant la douleur est forte pour le moment. Un conseil, si vous trempez vos chaussures, au moment de les sécher pensez à sortir les semelles pour ne pas qu’elles forment de plis…
Je me couche en me demandant si j’arriverai, le lendemain matin, à atteindre le centre-ville pour débuter mon Road trip…
Cliquez ici pour lire la suite de mon aventure dans le quatrième billet.
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